Friday, August 31, 2007

Les nouvelles 7 merveilles du monde


Envoi de mon amie Nathalie, vous pouvez maintenant contempler les 7 nouvelles merveilles du monde telles que votées par des millions de gens. http://www.new7wonders.com/

Sur l'image, vous pouvez voir Machu Picchu, le village suspendu dans les montagnes du Pérou (et qui m'a bien aidé pour nommer ma perruche Picchu ;) J'ai un gros faible pour le Colisée de Rome aussi...Parmi les finalistes non choisies : L'Acropole en Grèce, Stonehedge en Angleterre (hum, cela m'étonne), la Tour Eiffel, la Statue de la Liberté (celle-là, si elle avait été choisie j'aurais été bien fâchée !)...


Pour un brin d'information, les 7 anciennes merveilles du monde dataient d'avant J-C et c'étaient : La pyramide de Khéops (toujours debout !), les jardins suspendus de Babylone, la statue de Zeus, le temple d'Artémis, le mausolée d'Halicarnasse, le colosse de Rhodes et le phare d'Alexandrie. Allez-voir ce site pour plus d'infos : http://7merveilles.free.fr/


Hum, je suis bien d'accord qu'ils en aient choisi de nouvelles :)

Thursday, August 30, 2007

Enfin une petite job !



J'ai enfin trouvé une job... Bon d'accord, c'est pas dans mon domaine mais avec la pige, ça sera bien. J'ai commencé mardi comme conseillère à la vente dans un magasin de décoration de Place Laurier. J'aime bien ça. J'étais supposé travailler ce soir mais j'ai eu un petit imprévu côté santé... j'espère juste que ça ne me nuira pas... on verra demain quand j'y retournerai.

De plus, ce matin, j'ai passé une entrevue comme stagiaire aux communications internes d'un ministère. Disons que j'étais pas forte sur mes jambes... mais ça s'est bien passé. J'attend des nouvelles mardi ou mercredi prochain.

En tout cas, mardi soir, j'ai beaucoup rêvé à des assiettes et des toutous, c'est fou comme j'en ai placé dans la journée au magasin ;) Ce qui est intéressant pour moi, c'est que j'aime beaucoup la décoration et magasiner... le magasin va bientôt recevoir de nouvelles lignes... ça va être dur de me retenir d'acheter, surtout que je vais les avoir dans la face tout le temps hihi !

Thursday, August 16, 2007

On cherche...une JOB


Journée de questionnements.... grrrr

Vous devez vous dire que ça fait longtemps que je n'ai pas affiché de nouveaux textes ? Hé oui, il faut dire que la fin de mes études et la recherche d'emploi m'ont quelque peu déconnecté de l'écriture. J'ai bien essayé de m'y mettre quelques fois, ça ne fonctionne pas. Je continue à lire (cette passion-là ne se tarit pas :) ) et cet après-midi, je retrousse mes manches et va me chercher une petite job à temps partiel... Être journaliste-pigiste n'apporte pas beaucoup de beurre sur les toasts, disons !!


J'essaie de me dire que tout va aller pour le mieux, que je vais bientôt me placer les pieds dans mon domaine et éventuellement écrire un super livre !!!


:( va aller vers :) ?




J'ai quand même beaucoup de chance d'avoir un chum compréhensif et patient. T'inquiète pas, Martin, je vais l'avoir la bonne job un moment donné !


Friday, June 01, 2007

Ramsès le Grand

Ramsès le Grand

Récit de Joseph, dit l’Hébreu.
« Ma famille et moi sommes levés depuis l’aurore. Affairés au dernier grand projet de Pharaon. Traînant les charges de pierres sans broncher. Je suis né ici, dans cette carrière de pierres. Né esclave, destiné à être esclave. Je repense au rêve étrange que j’ai fait dans lequel le roi des rois avait besoin de mon aide.

Seuls quelques palmiers offrent de l’ombre aux gardiens en pause, sous le soleil cuisant. Je les entends parler entre eux. Pharaon paiera grassement celui qui pourra interpréter les terribles rêves qu’il fait. Après avoir discuté avec les gardiens, qui rient bien de mon audace d’adolescent, on me mène à Pharaon, m’expliquant bien que je risque ma peau. Je n’en ai cure.

Une porte s’ouvre devant moi. Tout au fond de la pièce, assit sur un trône doré recouvert d’une peau de léopard se tient Pharaon, un large pectoral précieux recouvrant son torse, son front ceint d’une coiffure dorée qui luit sous la lueur des torches. À côté de lui, une très belle femme, la reine. D’un pas lent et recueilli, je m’approche. Il se lève de son trône, mécontent.
- Mes hommes m’ont dit que tu souhaitais me voir ? Sais-tu que tu es soit courageux ou soit complètement sot ?

Je l’informe que je peux interpréter ses rêves. Le Grand Ramsès II éclate d’un rire sonore qui se répercute sur les murs de pierre du temple. C’est la première fois que je vois de près notre tyran. Je ne peux m’empêcher d’être fasciné par cet être d’une quarantaine d’années, costaud comme un bœuf.
- Toi, l’Hébreu, mes hommes m’ont informé de ton nom. Tu travailles à ériger mon palais à Abou-Simbel. Tu n’es qu’un esclave. Comment peux-tu prétendre pouvoir analyser mes songes alors que le grand prêtre même n’y parvient pas ?
- Je le puis, sire, dis-je, forçant ma voix à ne pas fléchir. Dites-moi un de vos rêves.

Pharaon réfléchit, incertain. Il décide de me laisser une chance. Si j’échoue, je retournerai travailler à Abou-Simbel. Si j’atteins le but fixé, il exaucera un de mes souhaits pour me remercier. Je demande la libération de ma famille et leur vie sous la protection de Sa Majesté. Pharaon sourit et lève son sceptre d’or.
- Soit. Je te donne ma parole. La reine Nofrétari m’est témoin.

Dans le rêve récurrent de Pharaon, le dieu taureau Apis écrase les récoltes, le Nil déborde et son peuple se soulève. Je ne suis pas devin, mais j’ai toujours eu beaucoup d’instinct. Je déclare d’un air solennel, les bras croisés :
- Votre rêve, Majesté, ne fait que refléter vos craintes les plus profondes. Vous voulez plaire aux dieux, avoir de bonnes récoltes pour que votre peuple soit heureux et continue de voir en vous leur souverain d’Égypte.

Je termine mon propos, un peu craintif. Pharaon me regarde, stupéfait. Il tire sur sa barbe pastiche en or et turquoise. Il m’observe avec intérêt. Il éclate soudain d’un rire franc. Satisfait de mon explication, il me rend la liberté ainsi qu’à ma famille. Je deviens conseiller en rêves. Je ne peux m’empêcher de penser aux autres Hébreux suant sang et eau à la carrière, mon peuple.

Les semaines suivantes, Ramsès me fait souvent venir. J’ai l’impression parfois, qu’il s’invente des rêves pour pouvoir me parler. C’est un être tourmenté. Il me parle de son désir d’un traité de paix avec les Hittites. Dans ces moments, il ôte sa lourde coiffure à serpent doré, se passe la main sur son crâne rasé, perplexe. Ramsès possède une grande volière emplie d’oiseaux chanteurs. Il a réussit à en faire percher un sur son doigt et, souvent, il fredonne devant l’oiseau. Ramsès adore ses enfants. Dans ses bons jours, il joue avec eux à imiter les sifflements d’oiseaux et à faire des grimaces. Il leur raconte des histoires aussi.

Il me parle de ses croyances, de tous ces dieux mi-humains, mi-animaux, trouvant en moi un auditeur attentif. Je lui parle aussi de mon Dieu, Yahvé, ainsi que de mes ancêtres, Abraham et Jacob. Ramsès ne m’interrompt jamais mais dit toujours que c’est étrange, un seul dieu qui gouverne tout. Lors d’une de ces rencontres, Ramsès me confie qu’il y aura une tombe à mon nom, près de la sienne, de sa femme et de son fils bien-aimé. Même si je ne crois pas au dieu Amon-Rê ni à Anubis, le dieu des morts, je suis touché. Je fais partie de la famille. De plus, Ramsès a affranchi mon peuple.

Un matin, je trouve Ramsès particulièrement tendu, dans sa chambre, alité. Une vilaine toux le secoue, il est tout blême. C’est la première fois que je le vois aussi vulnérable. La sueur lui coule dans la figure. Il prend ma main, la serre avec douceur. La sienne est moite, chaude. Il me regarde de ses yeux larmoyants et me dit :
- Joseph, tu es un fils pour moi.

À cette énonciation, je ne peux m’empêcher de verser une larme, ému. Il tousse de nouveau, crache dans un pot. Sa voix n’est qu’un mince fil. Il tremble de tout son corps.
- Je fais un rêve étrange, depuis deux jours. Je suis seul sur le Nil dans une barque, le dieu crocodile Sobek essaie de m’attraper et ses acolytes serpents aussi.
- Tu as peur de mourir.
- Je sais, oui. J’ai toujours su ce que voulaient dire mes rêves. Il me fait un clin d’œil.
- Mais celui-ci est très troublant. Je…ne veux pas…

Il se mord la lèvre. Ses yeux regardent partout, apeurés, tels ceux d’une antilope attaquée par un lion. Je serre sa main humide, agitée de frissons.
- Tu ne mourras pas. Tu as encore beaucoup d’années devant toi.

Son regard inquiet fait place à un léger sourire empli de gratitude. Le lendemain, la fièvre tombée, toussotant, encore faible, il remonte sur son trône. Ramsès, le deuxième du nom, mon deuxième père, veille sur sa patrie avec courage ».